Sur le sentier des douaniers - 1/3 -
Aujourd’hui, il fait vraiment trop chaud. Le risque d’incendie est à son maximum et toute promenade dans l’île de Porquerolles interdite. Je suis un peu déçue de renoncer à ce rêve qui me tenaille depuis si longtemps mais, J. a plus d’un tour dans son sac et suggère d’aller visiter la rade de Toulon.
Je ne suis pas franchement emballée à l’idée d’admirer les bateaux de guerre mais, je trouve un compromis en proposant de faire d’abord la balade sur le sentier des Douaniers qui longe le littoral.
Délaissant Ollioules et ses gorges sauvages, puis Toulon et son port encombré, nous gagnons le quartier du Mourillon.
Avec son petit port, ses avenues bordées de palmiers et ses jolies villas noyées dans la verdure, on croirait une carte postale mais, il n’y a pas le moindre panneau indiquant le Sentier des Douaniers.
- Nous allons nous garer ici et nous finirons bien par le trouver, avance prudemment J.
Ce faisant, il se gare à l’ombre d’un immense pin parasol. Je descends de la voiture, un peu perplexe car la place est déserte et il n’y a pas d’accès à la mer. Nous finissons par apercevoir à l’extrémité du parking, un chemin étroit qui s’enfonce entre les murs de grandes propriétés et dégringole vers la falaise.
Arrivés à mi-chemin,
un éboulis nous oblige à rebrousser chemin.
- à suivre -