CARNET de VOYAGE : la SUISSE (5)

Dimanche 31 juillet :

Après avoir attendu un hypothétique tramway censé me déposer juste devant chez O. et J., je décide de prendre un taxi qui accepte sans difficultés les euros à un taux de change très intéressant pour lui !

11 heures, en route pour Montreux et le train des Marmottes qui nous conduits en une petite heure à plus de 2000 mètres d’altitude jusqu’aux Rochers-de Naye. Notre marmotte locale ( mon benjamin est surnommé « marmotte » par ses copains depuis le lycée )  retrouve ses congénères, grassouillettes à souhait dans leur immense parc de verdure. Au fur et à mesure que nous grimpons, le brouillard nous enveloppe de ses brumes cotonneuses et noie peu à peu le payasse vertigineux. Alors que les jeunes disparaissent dans le brouillard, j’attends sagement sur un banc qui lui aussi est aspiré par le brouillard.

Une heure plus tard, ils resurgissent comme par enchantement et nous redescendons au bord du lac. La chaleur est de retour. On se croirait presque sur la côte méditerranéenne tant la végétation est luxuriante. Nous décidons d’aller dîner à la Croisette ( pas celle de Cannes ! ), charmant village perdu dans la montagne. Après plus d’une heure à tourner, virer sur des routes en lacets de plus en plus serrés, nous débouchons enfin sur la place du village. Il est 21 heurs : par chance l’unique restaurant n’est pas encore fermé. Ce soir là, bien emmitouflés dans de confortables couvertures polaires que l’aubergiste nous a aimablement proposées, nous admirons le Mont Blanc qui se fond dans les nuages. Le soleil décline à l’horizon, noyant la terrasse fleurie dans la pénombre.

 Rien de tel pour se réchauffer qu’une raclette et une tarti-flette ( pas étonnant qu’avec un tel régime … j’ai du cholesté-rol ! ) ... mais, que c’est bon !  Avant de regagner Genève, nous faisons une dernière halte au pied du téléphérique d’où la vue s’étend sur la ville toute illuminée et le lac où miroite le fameux jet d’eau.

A suivre...