VIVRE sans tendresse ou MOURIR du COVID-19
Les malades de la SLA ne le savent que trop bien ; il n’est pas facile de vivre avec une maladie incurable.
Notre société refuse l’idée même de la mort
... et pourtant, la vie est une maladie mortelle. Dès le premier jour de la vie, le compteur est enclenché : chaque jour qui passe est un jour en moins. Je vais sans doute en choquer plus d’un mais quand on ne peut plus ajouter de jours à la vie, il est essentiel d’ajouter de la vie aux jours.
VIVRE sans tendresse au risque de MOURUR du COVID-19
Nous devrons vivre encore pendant de longues semaines, des mois, peut être des années avec le covid-19 ou d'autres virus tout aussi contagieux.
Dans ces conditions, je m'interroge sur les mesures très restrictives par rapport aux personnes âgées. Qui peut imaginer vivre sans câlin, sans tendresse, sans caresse pendard de trop longues semaines ?
Le contact via un écran, une baie vitrée, un masque ne remplacera jamais la présence attentive et rapprochée de ceux qu’on aime.
AJOUTER de la VIE aux JOURS
Lorsqu’on atteint un âge très avancé ( 90 ans et plus ), on a le droit de choisir de vivre au risque de mourir en embrassant ses enfants, en câlinant ses petits-enfants, en serrant dans ses bras ses arrière-petits-enfants… peut être pour la dernière fois ; personne ne le sait.
Alors oui, ajoutons de la vie aux jours et non des jours à une vie solitaire qui nous donne bonne conscience.
A-t-on seulement posé la question aux premiers intéressés ???