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Le blog de VIVRE-après-la-SLA

VIVRE sans tendresse ou MOURIR du COVID-19

24 Avril 2020 , Rédigé par MIA Publié dans #La VIE et ses MYSTERES

Les malades de la SLA ne le savent que trop bien ; il n’est pas facile de vivre avec une maladie incurable.

 

Notre société refuse l’idée même de la mort

... et pourtant, la vie est une maladie mortelle. Dès le premier jour de la vie, le compteur est enclenché : chaque jour qui passe est un jour en moins. Je vais sans doute en choquer plus d’un mais quand on ne peut plus ajouter de jours à la vie, il est essentiel d’ajouter de la vie aux jours.

 

 

VIVRE sans tendresse  au risque de MOURUR du COVID-19

 Nous devrons vivre encore pendant de longues semaines, des mois, peut être des années avec le covid-19 ou d'autres virus tout aussi contagieux.

Dans ces conditions, je m'interroge sur les mesures très restrictives par rapport aux personnes âgées. Qui peut imaginer vivre sans câlin, sans tendresse, sans caresse  pendard de trop longues semaines ?

Le contact via un écran, une baie vitrée, un masque ne remplacera jamais la présence attentive et rapprochée de ceux qu’on aime.

 

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AJOUTER de la VIE aux JOURS

Lorsqu’on atteint un âge très avancé ( 90 ans et plus ), on a le droit de choisir de vivre au risque de mourir en embrassant ses enfants, en câlinant ses petits-enfants, en serrant dans ses bras ses arrière-petits-enfants… peut être pour la dernière fois ; personne ne le sait.

 Alors oui, ajoutons de la vie aux jours et non des jours à une vie solitaire qui nous donne bonne conscience.

 

A-t-on seulement posé la question aux premiers intéressés ???

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J
Merci de votre réponse à mon commentaire. Bonne soirée
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J
Je partage tout à fait votre point de vue ! Mourir socialement est pire que la mort !! J'ai cette chance de pouvoir, chaque jour, embrasser mes petits enfants -ma petite fille a 4 1/2 ans et mon petit fils va avoir 3 ans fin mars- Ma fille et mon gendre étant très occupés - ils sont pharmaciens tous les deux et ont des horaires à rallonge !! - pour notre grand plaisir nous nous occupons de nos bouts'choux, quasiment tous les jours, je les emmène et les cherche à l'école et les gardons le mercredi et souvent toute la petite famille nous rend visite le samedi ou le dimanche. Nous ne saurions nous passer de ces chaleureux partages, nous avons été très privés lors du premier confinement pendant plus de 3 semaines et il est absolument pas question de recommencer. Vivons le moment présent en faisant attention . Douce journée à vous. Jauneyris
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M
Bonjour... c'est amusant cette coïncidence : mon époux était pharmacien hospitalier et j'étais moi-même pharmacienne dans une officine de ville. J'ai arrêté de travailler pour accompagner mon époux atteint de la maladie de Charcot. Je raconte dans mon témoignage "Souris à la vie" notre parcours avec cette terrible maladie. Bonne fin de WE