Prisonnières de Louis XI - 1/2 -

Deux ados partant sur les routes de France pour oublier un quotidien parfois pesant… c’est l’image que je garderai de mon WE aen Touraine vec Catherine fin août !

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Nous sommes parties dès le vendredi en début d’après-midi pour profiter pleinement de ces trois jours de pause au cœur d’un été mitigé et bien chaotique. Nous étions si heureuses de nous évader que nos papotages nous ont distraites de la route. A la sortie de l’autoroute A10 et après avoir fait une dizaine de kilomètres, C. s’est étonnée de ne voir aucune pancarte indiquant la Cité Royale de Loches... et pour cause, nous  caracolions allégrement en sens inverse sur la D 760 !

 

Après avoir fait demi-tour, et repris la route dans la bonne direction, nous atteignions Loches en milieu d’après-midi. C. a garé la voiture sur une place ombragée au pied des rempart et, sans même prendre le temps de noter le nom de cette place ( détail qui a son importance ! ), nous partions par une ruelle pentue vers les douves. Les touristes se faisaient rares et la Cité Royale s’est dévoilée dans toute son authenticité au hasard de nos pas.

De ruelle en ruelle, nous avons fini par trouver l’entrée du Logis Royal à l’heure où le soleil éclaire les vieilles pierres d’une lumière aussi douce qu’une caresse. La guide nous a expliqué dans les moindres détails le plan de cette Cité qui recèle bien des trésors et qui a bien failli nous garder prisonnières ! Sur les traces de Jeanne d’Arc, d’Agnès Sorel, d’Anne de Bretagne ou de la Reine Margot si belle dans sa robe d’apparat, nous avons admiré ce logis qui, au fil des siècles, s’est embelli tout en restant à taille humaine pour les simples manants ( je veux dire touristes) que nous sommes.

 

De là, nous avons rejoint l'imposant donjon édifié vers l’an mil et transformé des années plus tard par Louis XI en prison. L’austère bâtisse garde la trace des prisonniers qui ont fait des graffitis sur les parois, témoignages bouleversants de leur vie entre ces murs. On y voit même une cage grillagée souvenir du cruel Louis XI ( aujourd’hui, on n’est guère plus respectueux de la vie ! )

 

Nous avons terminé notre visite par le logis du Gouverneur et la Collégiale St Ours où repose le gisant de la belle Agnès, favorite du roi Charles VII.

  - A suivre -